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Studio Stone

Disséminée par diverses collections internationales, à l'image d'une existence qui les mena de Berlin à Bruxelles en passant par les États-Unis et Paris, l'œuvre de Cami et Sasha Stone reste largement méconnue en dépit de l'importance de l'activité de leur studio durant l'entre-deux-guerres.
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La misère dans le Borinage

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Le film la misère du Borinage de Joris Ivens et Henri Storck fit l'objet d'une tournée en Belgique, dans la région du Borinage près de Mons, en septembre et octobre 1933. Le contexte de production du film fut un succès lors d'une grave crise économique résultant de la vigueur de la bourse. L'Amérique en 1929. En 1932, les Belges connaissent une grève générale du environnemental ouvrier. La situation économique en Belgique est catastrophique et les facteurs privés sont affectés par la crise. Le médecin bruxellois Paul Hennebert, membre du Secours Ouvrier International, se rend chaque semaine dans les bassins miniers wallons pour y donner les premiers soins. Les conditions qui surviennent au cours du cycle de vie découlent de la situation actuelle. Elle s'intitule Commentaire sur la crève de faim au Levant de Mons et est à l'origine du film Misère au Borinage .

En juillet 1933, André Thirifays, fondateur et secrétaire du ciné-club bruxellois Club de l'Écran , allume la brochure de Paul Hennebert et propose alors à Henri Storck, jeune réalisateur belge et membre du club, de faire un film documentaire sur la situation des charbonnages wallons. Storck accepte l'envie de s'associer à une équipe et d'expérimenter pour réaliser le film. Il demande à Joris Ivens, réaliste national engagé dans le documentaire social, le collaborateur du peuple.

Les associés de Storck et Iven, projet de réalisation de la misère au Borinage depuis. Le lieu pour tourner le film est fixé : le quartier du Monobloc de Mons dans le Borinage. Pour la promotion et la documentation du film, les photographies sont prises avec l'aide de l'équipe de la misère au Borinage : Cami, Sasha Stone et Willy Kessels.

Les Stone, de par leur position dans le réseau artistique belge, sont très probablement déjà en contact avec Henri Storck. Leurs photographies du tournage montrent les « à-côtés » du film. Beaucoup sont des images des lieux : rues, usines, maisons, ou détails de l'environnement dans lesquels vivent les familles du Monobloc. Quelques-unes de leurs photographies sont des portraits « poses » mais la mainité des images sont plutôt de l'ordre du reportage. Les photographies montrent les conditions de regard des mineurs lors de la tournée du film. Ces préoccupations sociales sont associées aux cellules du public belge pour que la pierre soit exposée comme une affiche sur le thème de la maison.

Les photographies, et les photographies de Willy Kessels, prennent place lors du tour de la misère dans le Borinage et du public pendant la presse de l'époque.

Le film est bien accueilli par la presse et la population. Le film dérange : les censeurs belges et déerlandaises en interdisent la diffusion publique. Il est uniquement projeté en privé et dans des ciné-clubs. Pour beaucoup de journalistes, le film est trop impartial pour être véridique, sur l'accusation d'être un communiste manifeste. Pour d'autres cependant, il s'agit là d'un « exemple de lutte de lutte des classes d'une beauté émouvante, témoignage vivant de conscience prolétarienne d'une grande envergure et d'une grande authenticité ». Au vu des articles, les prix photographiques de la tournée sont publiés, les serviteurs sont positifs ou négatifs dans le texte.

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Collection Pierre

Lors de la phase de recherche du projet Studio Stone, les noms de Sasha et Cami Stone ont été modifiés. Les documents accessibles se trouvent sur la même page.

L'exposition et le catalogue qui accompagne les intérêts des Communautés flamande et française de Belgique dans le cadre de la Coopération culturelle entre la Communauté flamande et la Communauté française.

Textes site web : Charlotte Doyen