Il y a quelques années, l'Arbejdermuseet (Musée des travailleurs) danois a pris l'initiative de faire reconnaître les centres communautaires du monde entier au patrimoine mondial. Lors de la première phase, sept centres communautaires ont été proposés pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO . Il s'agit d'une candidature en série, où non pas un, mais plusieurs monuments sont proposés simultanément. Outre l'Arbejdermuseet danois et le Vooruit belge, des centres communautaires d'Australie, de Finlande, du Royaume-Uni et d'Argentine sont également proposés. L'objectif est de finaliser la candidature d'ici 2025. Les années suivantes, d'autres centres communautaires seront ajoutés par vagues d'extensions, au fur et à mesure des candidatures des candidats éligibles.
En effet, plusieurs conditions doivent être remplies. Tout d'abord, les logements sociaux doivent exister – ce qui est certainement regrettable pour la Maison du Peuple de Victor Horta à Bruxelles – et doivent pouvoir présenter des documents solides concernant leur authenticité, leur intégrité et leur gestion. Une condition absolue est leur inscription à l'inventaire national des monuments historiques, ce qui constitue un obstacle majeur pour de nombreux logements sociaux du Sud.
Du 28 au 30 mars 2023, un groupe d'experts s'est réuni à Copenhague pour un atelier de trois jours afin de préparer les dossiers. Outre Donald Weber, collaborateur d'Amsab, des spécialistes du Danemark, de Finlande et d'Australie étaient également présents.
La première étape consiste à inscrire notre Vooruit sur la liste d'attente belge de l'UNESCO. Cette inscription doit intervenir au plus tard en août 2023. Pour y parvenir, VierNulVier et Amsab-ISG collaborent au sein d'un comité local composé de représentants de la Ville de Gand et de la Communauté flamande.