L'IALHI est le réseau international des instituts d'histoire sociale. Fondé en 1970 à Londres, il compte plus d'une centaine de membres dans le monde. L'Amsab-ISG a une longue tradition de participation ; nous en avons assuré la présidence à deux reprises et sommes toujours représentés au conseil d'administration du réseau.
La 55e conférence annuelle s'est tenue à Amsterdam. Ce n'était pas vraiment prévu. L'année dernière, il avait été décidé de l'organiser aux États-Unis, à Washington, DC, à l'invitation de notre filiale du Maryland, les Collections Travail et Justice Sociale de l'Université du Maryland. Vous vous dites peut-être déjà : « Aïe, ça ne va pas bien finir. » Et effectivement, en janvier, nous avons reçu un message de notre contact local nous informant que l'université avait décidé de « réorganiser » la bibliothèque et que le seul membre du personnel avait été licencié. Nous ne saurons peut-être jamais si cela était lié à la politique du président actuel, mais le fait est que la conférence de l'IALHI a dû être délocalisée brutalement à Amsterdam.
Mais ne vous inquiétez pas. Le thème de cette année était « Big Tech et Archives » , et chez Amsab-ISG, nous pouvons certainement nous y identifier.
Notre collègue Jeroen Fernandez-Alonso a présenté une présentation intitulée « Différentes stratégies pour préserver le Web (et tout ce qui peut mal tourner) ». Cette présentation pratique a donné un aperçu de tous les outils et stratégies que les archivistes peuvent utiliser pour préserver les médias sociaux de nos créateurs d'archives. Cela donne souvent lieu à un bras de fer avec les grands groupes de médias sociaux, souvent source d'exclusion. Les expériences révélatrices de Jeroen étaient souvent hilarantes, ce qui a beaucoup plu au public.
Le lendemain, Fady Labib et Dhiaa Biya ont également présenté une présentation intitulée « Histoire des migrations dans le métavers : un projet visant à impliquer les communautés patrimoniales dans une archive et un musée virtuels ». Ils ont présenté les premiers résultats du projet patrimonial Digidaar , qui vise à créer une archive virtuelle dans le métavers. Notre avatar Digidaar s'amusait en ligne parmi les documents et images numérisés, sous le regard émerveillé du public.
Nous avons conclu la conférence par une table ronde sur les défis auxquels est confronté le monde des archives dans un monde de plus en plus menaçant.
