Lalla Vandervelde (nl)

Les lauréats du prix Nobel William Butler Yeats et George Bernard Shaw ont écrit respectivement un poème et une pièce de théâtre pour la flamboyante féministe britannique Helen « Lalla » Speyer (1870-1965). Elle a posé pour l'un des plus beaux portraits de Roger Fry, membre du Bloomsbury Group, qui comprenait également Virginia Woolf. De 1901 à 1922, elle fut l'épouse d'Émile Vandervelde, mécène incontesté du Parti ouvrier belge. Lalla initia Émile aux idées féministes, tandis qu'il l'initia à la lutte socialiste. Ils trouvèrent des terrains d'entente, notamment dans les domaines de l'art, de l'éducation populaire, de la campagne contre les atrocités de Léopold II et de l'aide à la Belgique occupée. Émile « oublia » sa première épouse dans ses mémoires. Les études qui lui sont consacrées ont trop souvent négligé l'influence de Lalla sur son développement politique et personnel. Mais Lalla est bien plus que « la femme d'Émilie ». Son histoire n’a commencé à se dévoiler qu’après la Première Guerre mondiale, lorsqu’elle a commencé à travailler et à vivre de plus en plus indépendamment de son mari.

Madame Lalla Vandervelde
Une femme tout à fait exceptionnelle

Martine Vermandere
Amsab-ISG, Gand, 2023, 116 p., ill., couverture souple

ISBN : 9789464330199

€15

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